1. MARC MARQUEZ, 1043 JOURS APRES !
Marc Márquez, le sextuple champion du monde de MotoGP, a enfin renoué avec la victoire après une attente de 1043 jours, offrant à ses fans une performance mémorable lors du Grand Prix d'Aragon. Cette victoire, sa 60ème en carrière, a été particulièrement symbolique, car elle a eu lieu sur ses terres, en Espagne, devant un public en liesse qui l'a acclamé tout au long de la course.
Le pilote de 31 ans, qui court actuellement pour l'équipe Gresini, est parti en pole position et a dominé la course dès le départ. Sa détermination et son talent ont été évidents tout au long de la course, alors qu'il a maintenu un rythme effréné pour tenir à distance ses concurrents, notamment Jorge Martin de l'écurie Pramac, qui a terminé à la deuxième place.
La course a également été marquée par la chute spectaculaire de Francesco Bagnaia dans le 19e tour, un incident qui a permis à Márquez de renforcer son avance. Cette victoire permet à Márquez de se hisser à la troisième place du classement général avec 229 points, derrière Jorge Martin, qui reste en tête avec 299 points, et Francesco Bagnaia, désormais deuxième avec 276 points.
Après avoir franchi la ligne d'arrivée, Márquez a célébré de manière originale en traversant une piste sablonneuse sur un scooter pour rejoindre les tribunes où l'attendaient ses fans. Il a ensuite exécuté quelques pas de danse improvisés, marquant ce moment d'une manière unique, comme pour souligner le long chemin parcouru depuis sa dernière victoire.
Cette victoire à Aragón pourrait marquer un tournant dans la carrière de Márquez, qui semble plus que jamais déterminé à reconquérir le sommet du MotoGP. Ses fans, toujours fidèles, peuvent espérer que cette victoire ne sera que le début d'une nouvelle série de succès pour leur champion.
2. CHARLES LECLERC TRIOMPHE A MONZA AVEC 3 SECONDES D'AVANCE SUR PIASTRI
Charles Leclerc a offert à Ferrari une victoire mémorable lors du Grand Prix d'Italie à Monza, décrochant la première place dans une course riche en suspense. Cette victoire, arrachée avec trois secondes d'avance sur Oscar Piastri de McLaren Mercedes, a enflammé les tifosis, les fervents supporters de la Scuderia, qui étaient entre 300 et 400 à l'encourager malgré des qualifications décevantes.
Leclerc, déterminé à briller sur le circuit historique de Monza, a adopté une stratégie audacieuse à un seul arrêt, ce qui s'est avéré crucial pour maintenir son avance. La course a été marquée par une intense bataille entre les coéquipiers de McLaren, Oscar Piastri et Lando Norris, qui ont fini par concéder du terrain à Leclerc, permettant au pilote monégasque de Ferrari de s'envoler vers la victoire. Norris, malgré ses efforts, a dû se contenter de la troisième place à six secondes. Ce dernier gagne malgré tout le point du meilleur tour de piste.
Malgré une fin de course où ses pneus Pirelli étaient complètement usés, Leclerc a tenu bon, franchissant la ligne d'arrivée sous les acclamations d'un public en délire. Cette victoire à domicile, la deuxième de la saison après celle remportée à Monaco, permet à Leclerc de remonter à la troisième place du classement général avec 217 points. Bien qu'il ait récemment déclaré ne plus croire au titre, cette performance montre que Leclerc reste un prétendant redoutable.
Au classement général, Max Verstappen reste en tête avec 303 points, suivi par Lando Norris avec 241 points. Cette victoire à Monza permet à Leclerc d'accomplir un doublé symbolique, en triomphant dans les deux Grands Prix les plus prestigieux aux yeux des fans de Ferrari.
Le succès de Leclerc à Monza rappelle la riche histoire de Ferrari dans le sport automobile et offre un rare moment de triomphe à la Scuderia, dans une saison où les victoires ont été difficiles à obtenir. Pour les tifosis, cette victoire à Monza est un rêve devenu réalité, et pour Leclerc, c'est un nouvel exploit à ajouter à une carrière déjà impressionnante.
3. LES SPRINGBOKS INARRETABLES AVEC UNE TROISIEME VICTOIRE CONSECUTIVE
L'équipe nationale de rugby d'Afrique du Sud continue de dominer le Rugby Championship, enchaînant un troisième succès en autant de matchs grâce à une victoire palpitante 31 à 27 contre la Nouvelle-Zélande au Ellis Park Stadium de Johannesburg. Menés à la mi-temps 12 à 11, les Springboks ont montré une fois de plus leur résilience légendaire pour arracher la victoire dans les dernières minutes du match.
Le match a été marqué par une intensité digne des plus grandes rivalités du rugby. Menés jusqu'à cinq minutes de la fin, les Sud-Africains ont su profiter d'un carton jaune infligé à Ofa Tu'ungafasi à la 68ème minute. Cette exclusion a été le tournant du match, offrant aux Springboks l'opportunité de prendre l'avantage.
C'est d'abord Kwagga Smith qui, à la 69ème minute, a inscrit un essai crucial, transformé par le buteur sud-africain Mngomezulu. La pression s'est ensuite intensifiée, avec un stade Ellis Park en ébullition, avant que Grant Williams ne vienne sceller la victoire avec un essai à la 75ème minute, déclenchant une explosion de joie parmi les milliers de supporters présents.
Cette victoire fait suite à deux autres performances impressionnantes des Springboks, qui ont dominé l'Australie 33 à 7 à Brisbane et 30 à 12 à Perth. Avec cette série de victoires convaincantes, l'Afrique du Sud semble injouable cette année et se positionne comme la grande favorite pour remporter le tournoi.
Le prochain match au Cap, où les Springboks affronteront à nouveau la Nouvelle-Zélande, sera décisif pour la suite du Rugby Championship. Si les Sud-Africains parviennent à maintenir leur forme actuelle, ils pourraient bien s'assurer une victoire finale dans ce tournoi, confirmant ainsi leur statut de meilleure équipe de rugby du moment.
4. MAN UNITED DEPASSE PAR LIVERPOOL, DU DEJA VU
Le weekend de football a été marqué par une nouvelle défaite amère pour Manchester United face à leur rival historique, Liverpool FC, dans le derby d'Angleterre. Les années passent et les scénarios se répètent pour les Red Devils, qui ont été dominés 3 à 0 par les Reds à Old Trafford. Ce score sans appel, acquis dès la 56ème minute, témoigne de l'écart grandissant entre les deux clubs.
Liverpool, sous la direction d'Arne Slot, n'a eu besoin que de 56 minutes pour sceller le sort du match. Luis Diaz a marqué un doublé, tandis que Mohamed Salah a inscrit un autre but pour compléter la déroute de Manchester United. Ce duel entre deux entraîneurs néerlandais, Arne Slot et Erik ten Hag, a tourné à l'avantage du premier, qui a su tirer le meilleur de son équipe, laissant Ten Hag et ses hommes sans réponse.
Les commentateurs ont souligné plusieurs faiblesses du côté de Manchester United, notamment une erreur de Casemiro qui a conduit à l'un des buts de Liverpool. Cependant, le problème principal réside dans l'absence de cohérence et de vision claire dans le jeu proposé par Ten Hag. Malgré l'ajout de Ruud van Nistelrooy, une légende de Manchester United, au sein du staff, l'influence de l'ancien attaquant néerlandais semble quasi inexistante.
Cette situation met en lumière une critique récurrente envers Ten Hag : son inclination à s'entourer de compatriotes ou de joueurs ayant évolué aux Pays-Bas, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Cette approche, souvent dénoncée comme "ethnocentrée" dans d'autres contextes, n'est pas suffisamment discutée par les analystes européens. Pourtant, elle pourrait être à l'origine de tensions dans le vestiaire, où les joueurs non issus de cette culture pourraient éprouver un manque de confiance envers le staff et leurs coéquipiers.
Pour Manchester United, cette défaite souligne non seulement l'écart technique et tactique qui les sépare de Liverpool, mais aussi des problèmes internes plus profonds qui pourraient compromettre la cohésion et la performance de l'équipe. Alors que Liverpool continue de dominer, Manchester United semble encore loin de retrouver sa gloire passée, et les choix de Ten Hag devaient bien être remis en question durant cet été. Cette nouvelle défaite dans le derby n'est pas rassurante pour tous les sympathisants et nostalgiques des belles années de cette grande équipe sous Sir Alex Ferguson.
5. SOL BAMBA EST PARTI !
Souleymane Bamba, ancien défenseur international ivoirien, nous a quittés, laissant derrière lui un héritage inestimable dans le monde du football. Connu pour sa robustesse sur le terrain et son leadership naturel, Bamba a marqué de son empreinte l’histoire du football, tant au niveau de son pays qu’à l’international.
Né le 13 janvier 1985 à Ivry-sur-Seine en France, Souleymane Bamba a débuté sa carrière professionnelle en France, évoluant d’abord avec le Paris Saint-Germain, où il a été formé. Il n’a pas réussi à percer dans l’équipe première, mais il a rapidement trouvé sa place en Écosse, où il a joué pour Dunfermline Athletic, puis Hibernian. C’est en Écosse que Bamba a véritablement commencé à se faire un nom, devenant un pilier de la défense et attirant l’attention des clubs anglais.
En 2011, il a rejoint Leicester City en Angleterre, où il a continué à démontrer son talent et son influence sur le terrain. Son parcours en club l’a également mené à Leeds United, Trabzonspor en Turquie, et finalement Cardiff City, où il a connu une grande période de succès, notamment en aidant le club à accéder à la Premier League en 2018.
Mais c’est sous le maillot de la Côte d’Ivoire que Souleymane Bamba a brillé aux yeux du monde. Sélectionné à 46 reprises, il a été un membre clé de l’équipe nationale pendant plusieurs années, participant notamment à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et à la Coupe du Monde de la FIFA. Sa solidité défensive et son esprit de combativité ont fait de lui un joueur respecté sur la scène internationale.
En dehors du terrain, Bamba était un homme de famille dévoué. Il laisse derrière lui son épouse et ses deux enfants, pour lesquels il était un père aimant et un modèle de résilience. Son combat courageux contre le cancer, diagnostiqué en 2020, a touché de nombreux fans et membres de la communauté footballistique. Bien qu’il ait annoncé en 2021 être en rémission, la maladie a finalement eu raison de lui, emportant ce grand homme bien trop tôt.
Souleymane Bamba restera dans les mémoires comme un joueur exemplaire, un homme de cœur, et une figure inspirante pour les jeunes footballeurs en Côte d’Ivoire et au-delà. Sa carrière, marquée par des hauts et des bas, témoigne de sa détermination et de sa passion pour le football, un sport auquel il a consacré sa vie.
Bravo S O L pour ta résilience !
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