1. AFRIQUE DU NORD EN POLE POSITION
2. SENEGAL ET COTE D'IVOIRE PAS AU TOP
3. FLOPS DE LA SEMAINE 1
1. AFRIQUE DU NORD EN POLE POSITION
A l'exception de la Tunisie, les pays arabes du Nord ont déjà composté leurs billets pour les huitièmes de finale de la compétition. Le premier élément descriptif abordé est la supériorité tactique de ces pays sur leurs adversaires, notamment le Maroc et l'Algérie. Face aux Lions du Sénégal, les algériens ont joué avec un bloc placé haut avec Bounedjah au pressing sur Kalidou Koulibaly. Ils ont ainsi obligé les sénégalais à relancer à partir du circuit Kouyate- Krépin Diatta- Keita Baldé - Mbaye Niang. Les faiblesses du Sénégal dans ce domaine seront évoqués plus bas mais en ce qui concernent les algériens, ils ont multiplié les courses en première mi-temps en direction du porteur avant de reculer dans la dernière demie heure. Ce style de jeu fort épuisant peut difficilement être reproduit plus tard dans la compétition.
Comme les Fennecs, les Lions de l'Atlas ont joué haut eux aussi dans la première moitié du match. Mais contrairement aux algériens qui se sont appuyés sur les appels en profondeur et les remises de l'infatigable Bounedjah, les marocains ont bénéficié de la qualité technique individuelle balle au pied des faux ailiers Amrabat et Ziyech. Par leur mobilité avec des permutations sans cesse, les courses croisées de l'extérieur vers l'intérieur en direction de En-Nesyri ont libéré le couloir et cela a ouvert la possibilité d'avoir des renversements de jeu côté opposé vers Dirar ou Hakimi. Le duo du milieu Belhanda-Boussoufa a su gérer le tempo du match par leur qualité de conservation malgré le défi physique ivoirien au milieu.
Bref, le jeu marocain est plus varié que celui des fennecs ou des égyptiens. Les pharaons n'ont pas encore un adversaire du niveau du Sénégal ou de la Côte d'Ivoire en termes de talents offensifs. La RDC, adversaire des pharaons à la deuxième journée abordait ce match au sortir d'une défaite contre l'Ouganda, n'a pas fait douter longtemps les égyptiens. 2-0 à la mi-temps et comme lors du premier match Salah a joué côté droit et dans l'axe de l'attaque. Jusqu'ici le coach égyptien n'a pas testé la solidité de son jeu défensif côté droit connaissant la paresse de son génie Mo Salah à faire le repli défensif.
2. SENEGAL ET COTE D'IVOIRE PAS AU TOP
Les deux équipes ont perdu sur le même score contre deux équipes maghrébines supérieures tactiquement et physiquement. On est loin du cliché blacks costauds et technique arabe. Le football est bien plus compliqué que ça, il ne suffit pas d'être plus grands pour gagner un duel de la tête. Les algériens et les marocains ont littéralement marché sur les chevilles adverses quand il fallait faire plus pour récupérer les deuxièmes ballons. En réalité, les stars adverses Pépé et Sadio Mané n'ont jamais eu de confort pour exploser balle au pied.
L'autre point commun à ces deux équipes est leur incapacité à relancer le jeu à partir de la ligne défensive. Cette situation est souvent rencontrée par les équipes africaines durant les phases finales de Coupe du monde. Le plus souvent, le schéma du jeu long est employé pour compenser cette lacune offensive. Mais alors, pourquoi cela ne suffit pas à résoudre ce problème tactique récurrent ?
Parmi les solutions envisageables, la plus évidente serait de forcer la relance courte en invitant les deux défenseurs axiaux à écarter ligne de fond de part et d'autre de la surface de réparation à la hauteur du gardien pour lui permettre de participer activement au jeu et non pas à la hauteur de la ligne des 18m comme l'ont fait les défenseurs sénégalais. Cette prise de risque est nécessaire mais pas suffisante. Pour le cas spécifique du Sénégal, en ne reculant pas assez Kouyate s'est retrouvé sans marquage avec le ballon sans solutions de passes évidentes. La faute incombe à l'absence de coordination dans les appels de balle de Keita Balde et de Krepin Diatta. Alors que Balde lui décroche et offre une solution, Krepin lui faisait des appels dans le dos de Balde. Il était pour ainsi dire hors du schéma de jeu et inutile à son collectif.
Sur ses prises de balle dos au but, Balde n'avait comme solution que de rendre le ballon à Kouyate ou attendre la faute du latéral adverse. Le jeu long possible de Kouyate sur l'attaquant de pointe Mbaye Niang devenait inopérant vu que Krépin venait occuper la zone où Mbaye Niang aurait pu apporter une solution de passe à Kouyate.
Dans une forme différente, les ivoiriens ont été aussi victimes de ce jeu collectif pauvre au détriment de leur potentiel offensif incroyable. On peut imputer la faute aux sélectionneurs de ces équipes pour ne pas assez travailler dans ce registre. Toutefois, le Sénégal comme la Côte d'Ivoire dispose de tellement d'atouts offensifs capables d'exploits individuels et de déjouer les systèmes adverses.
3. FLOPS DE LA SEMAINE 1
La Tunisie a été la plus décevante parmi les équipes attendues. Pour une équipe de son standing, on pouvait attendre une qualité de jeu supérieure et des gardiens de but de bon niveau. Les deux buts encaissés par la Tunisie sont largement évitables et le choix de Mouez Hassan face au Mali à la place de Ben Moustapha titulaire au premier match impacte négativement le mental des deux hommes.
L'arbitrage en Afrique n'est toujours pas à la hauteur d'une compétition aussi prestigieuse que la Coupe d'Afrique des Nations. La multiplication des tacles dangereux non sanctionnés de cartons jaunes, les penaltys oubliés et les buts refusés à tort ont affecté le Sénégal notamment.
La faible affluence dans les stades égyptiens n'est absolument pas une surprise. Cependant, dans un pays passionné de football, on peut imaginer que si les organisateurs et les autorités locales le veulent vraiment, tous les stades seraient remplis au moins à moitié et non pas au quart comme c'est souvent le cas dans les matches autres que ceux de l'Egypte.
2. SENEGAL ET COTE D'IVOIRE PAS AU TOP
3. FLOPS DE LA SEMAINE 1
1. AFRIQUE DU NORD EN POLE POSITION
Comme les Fennecs, les Lions de l'Atlas ont joué haut eux aussi dans la première moitié du match. Mais contrairement aux algériens qui se sont appuyés sur les appels en profondeur et les remises de l'infatigable Bounedjah, les marocains ont bénéficié de la qualité technique individuelle balle au pied des faux ailiers Amrabat et Ziyech. Par leur mobilité avec des permutations sans cesse, les courses croisées de l'extérieur vers l'intérieur en direction de En-Nesyri ont libéré le couloir et cela a ouvert la possibilité d'avoir des renversements de jeu côté opposé vers Dirar ou Hakimi. Le duo du milieu Belhanda-Boussoufa a su gérer le tempo du match par leur qualité de conservation malgré le défi physique ivoirien au milieu.
Bref, le jeu marocain est plus varié que celui des fennecs ou des égyptiens. Les pharaons n'ont pas encore un adversaire du niveau du Sénégal ou de la Côte d'Ivoire en termes de talents offensifs. La RDC, adversaire des pharaons à la deuxième journée abordait ce match au sortir d'une défaite contre l'Ouganda, n'a pas fait douter longtemps les égyptiens. 2-0 à la mi-temps et comme lors du premier match Salah a joué côté droit et dans l'axe de l'attaque. Jusqu'ici le coach égyptien n'a pas testé la solidité de son jeu défensif côté droit connaissant la paresse de son génie Mo Salah à faire le repli défensif.
2. SENEGAL ET COTE D'IVOIRE PAS AU TOP
Les deux équipes ont perdu sur le même score contre deux équipes maghrébines supérieures tactiquement et physiquement. On est loin du cliché blacks costauds et technique arabe. Le football est bien plus compliqué que ça, il ne suffit pas d'être plus grands pour gagner un duel de la tête. Les algériens et les marocains ont littéralement marché sur les chevilles adverses quand il fallait faire plus pour récupérer les deuxièmes ballons. En réalité, les stars adverses Pépé et Sadio Mané n'ont jamais eu de confort pour exploser balle au pied.
L'autre point commun à ces deux équipes est leur incapacité à relancer le jeu à partir de la ligne défensive. Cette situation est souvent rencontrée par les équipes africaines durant les phases finales de Coupe du monde. Le plus souvent, le schéma du jeu long est employé pour compenser cette lacune offensive. Mais alors, pourquoi cela ne suffit pas à résoudre ce problème tactique récurrent ?
Parmi les solutions envisageables, la plus évidente serait de forcer la relance courte en invitant les deux défenseurs axiaux à écarter ligne de fond de part et d'autre de la surface de réparation à la hauteur du gardien pour lui permettre de participer activement au jeu et non pas à la hauteur de la ligne des 18m comme l'ont fait les défenseurs sénégalais. Cette prise de risque est nécessaire mais pas suffisante. Pour le cas spécifique du Sénégal, en ne reculant pas assez Kouyate s'est retrouvé sans marquage avec le ballon sans solutions de passes évidentes. La faute incombe à l'absence de coordination dans les appels de balle de Keita Balde et de Krepin Diatta. Alors que Balde lui décroche et offre une solution, Krepin lui faisait des appels dans le dos de Balde. Il était pour ainsi dire hors du schéma de jeu et inutile à son collectif.
Sur ses prises de balle dos au but, Balde n'avait comme solution que de rendre le ballon à Kouyate ou attendre la faute du latéral adverse. Le jeu long possible de Kouyate sur l'attaquant de pointe Mbaye Niang devenait inopérant vu que Krépin venait occuper la zone où Mbaye Niang aurait pu apporter une solution de passe à Kouyate.
Dans une forme différente, les ivoiriens ont été aussi victimes de ce jeu collectif pauvre au détriment de leur potentiel offensif incroyable. On peut imputer la faute aux sélectionneurs de ces équipes pour ne pas assez travailler dans ce registre. Toutefois, le Sénégal comme la Côte d'Ivoire dispose de tellement d'atouts offensifs capables d'exploits individuels et de déjouer les systèmes adverses.
3. FLOPS DE LA SEMAINE 1
La Tunisie a été la plus décevante parmi les équipes attendues. Pour une équipe de son standing, on pouvait attendre une qualité de jeu supérieure et des gardiens de but de bon niveau. Les deux buts encaissés par la Tunisie sont largement évitables et le choix de Mouez Hassan face au Mali à la place de Ben Moustapha titulaire au premier match impacte négativement le mental des deux hommes.
L'arbitrage en Afrique n'est toujours pas à la hauteur d'une compétition aussi prestigieuse que la Coupe d'Afrique des Nations. La multiplication des tacles dangereux non sanctionnés de cartons jaunes, les penaltys oubliés et les buts refusés à tort ont affecté le Sénégal notamment.
La faible affluence dans les stades égyptiens n'est absolument pas une surprise. Cependant, dans un pays passionné de football, on peut imaginer que si les organisateurs et les autorités locales le veulent vraiment, tous les stades seraient remplis au moins à moitié et non pas au quart comme c'est souvent le cas dans les matches autres que ceux de l'Egypte.